Le 1er octobre 2012, on se dirige vers le Golfe de Cariaco,
notre derniére escale avant de relier le continent
Venezuelien.
Réputé pour ces paysages sensationnels il est néanmoins très oser de s'y aventurer si l'on se réfère
aux dires de divers forums de discussions.
Qu'à cela ne tienne, on veut voir par nous même. Le capitaine me parait
confiant alors j'adhère à cent pour cent. La mer est belle,
il s'octroie même le luxe de jouer de la guitare.
Il est 12h30 alors que nous entrons dans la baie de Laguna Chica aux côtés de TI Corail.
Nous aimons l'endroit mais le fond très envasé empêche l'ancre d'accrocher.
Nous mouillerons dans la baie voisine : laguna Grande.
Là non plus, nous ne serons pas importunés par les voisins !
Nous avons été subjugués par la beauté du site. Des couleurs somptueuses, un mélange de rouge, de vert et d'ocre...
WAOUH !!!
Quelle chance nous avions de nous réveiller chaque matin
devant un spectacle aussi grandiose...
Quelques familles vivent ici. Nous apprendrons qu'ils bénéficient depuis peu de l'électricité et de l'eau potable.
Ils mènent une vie bien paisible...
Leur président leur offre ces coquettes petites maisons contre la garantie qu'ils voteront pour lui aux prochaines
élections (lesquelles auront lieu d'ici quelques semaines).
Très surprenant cette façon d'acheter les votes de ses concitoyens.... Encore plus étonnant le fait qu'ils collent
les affiches de leur vénéré président sur la façade de leur nouvelle habitation. Mais, nous ne sommes pas là pour
parler politique et nous n'en dirons pas plus.
Nous sympathiserons avec Antonio un des jeunes du village qui à notre arrivée nous à proposé contre menue monnaie la dégustation de quelques coquillages locaux. C'est fou ce que l'on peut trouver comme espèces différentes et ce n'est pas pour nous en déplaire !
Voici un petit panel de ce qu'il est possible de ramasser.
Impressionnant la diversité. Les japonais ne sont pas
encore passé par là. Il reste encore des merveilles à déguster.... Même des coquilles Saint Jacques !!!!
Nous sommes au coeur d'un paysage que nous ne sommes pas habitués à voir.
On se décide donc de partir en ballade.
Partis aux aurores avec Francis ce matin là (6h30),
nous avons gravit quatre heures durant ces magnifiques
montagnes rouges.
Dès 8 heures la chaleur écrasante nous terrassait.
Mais pouvoir contempler un site aussi spectaculaire nous a vite
fait oublier la grande difficulté de marcher sous un soleil qui rayonnait de mille feux.
Les cactus semblent se plaire dans cet univers.
Le retour de notre ballade fut un temps soit peu périlleux !
Attention Francis, ça roule et ca glisse.... Ne vas pas casser ta binette !!!
Chouchou, un peu fatigué par cette marche est bien content d'être arrivé.
On y retourne ? lol.
Nous continuons notre découverte du golfe de Cariaco en passant 3 jours à Médrégal puis pause déjeuner à punta Cangrejo (la pointe des crabes) en ce lundi 8 octobre 2012. Cocktail et Ticorail se retrouvent baigné dans une eau cristalline.
Le lendemain, on se rend dans le parc national de Mochima situé au nord est du continent. A l'époque de la domination espagnole, cette région était une cachette pour les pirates... Jusqu'aux années 70, l'activité principale était la pêche. Depuis que cette zone a été déclarée parc national, c'est le tourisme qui prédomine La beauté du parc national Mochima, vient de la combinaison de montagnes qui plongent dans la mer, de belles plages et d´une quantité incroyable d´îles dont la plupart sont vierges.
Chaque jour les garçons partaient en mission tout près du rivage.
Alors qu'allez-vous nous rapporter aujourd'hui ?
Notre séjour dans le golfe de Cariaco touche à sa fin.
Notre avant dernier mouillage se fera dans la baie de
Manaré où nous avons été littéralement envahit par des guêpes noires hyper agressives.
Un petit clin d'oeil à
Agnès qui alors que nous nous promenions sur la plage fut la proie d'une de ces méchantes bestioles.
Dernière escale : l' île de Caracas oeste.
De prime abords, assez sécurisant car bon nombre de pêcheurs s'y
trouvaient et à notre égard furent très sympathiques et joviales. Or, vers 17h30, ils ont tous déserté leur
campement... L'heure de la pêche avait sonné et nous nous sommes retrouvés seuls... Pas inquiets outre mesure
mais quelque peu déstabilisés lorsque nous avons appris en arrivant sur le continent que ce secteur était
fortement déconseillé aux plaisanciers !!! Bon, tant pis, on saura pour la prochaine fois.
Avant de prendre nos quartiers à la marina de Puerto la Cruz,
nous prévoyons de passer le week end dans les
îles de Chimana.
C'est une destination très prisée des Vénézuéliens qui viennent passer
la fin de semaine à
bord de leur bateaux à moteur plus gros les uns que les autres.
Le vent fort qui rendait les mouillages peu
confortables ce jour là associé à cette foule d'embarcations, nous ont contraints à rejoindre la marina plus tôt
que prévu tout en passant devant ces roches d'une beauté divine.
Saisissant l'érosion naturelle de ces roches...
En ce 13 octobre 1012, nous disons au revoir à notre vie de nomades.
Confortablement installés à la marina
Bahia Redonda de Puerto la Cruz,
nous commençons à planifier les différents travaux
que nous souhaitons effectuer
sur Cocktail.
Place à l'entretien et au nettoyage complet de notre maison.
Allez, AU TRAVAIL, les vacances sont terminées...
Suite au prochain épisode.